Guillaume Soro a officiellement rendu sa démission de la Présidence de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, ce vendredi 8 février, lors d’une session extraordinaire de l’Institution. Le Plateau, commune abritant le siège du Parlement, était digne d’une ville en Etat de siège.
Guillaume Soro n’est plus Président de l’Assemblée nationale
La fin du feuilleton à rebondissement vient de sonner. Guillaume Soro n’est plus à la tête de l’Assemblée nationale ivoirienne. Sommé de démissionner s’il n’adhérait pas au RHDP unifié, le Député de Ferkessédougou a préféré « rendre le tablier » pour la paix. « Dans la vie de l’homme, il y a des moments aussi décisifs pour prendre ses responsabilités. Je rends démission de mon poste pour la paix », a-t-il déclaré.
Cependant, l’atmosphère qui entourait cette démission était des plus lourdes. La Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), qui avait installé la veille du matériel de pointe pour un direct, a dû démanteler son dispositif bien avant la tenue de la session. Préférant ainsi montrer les informations en différé.
L’autre fait notable, c’est l’impressionnant dispositif sécuritaire qui avait été déployé au Plateau. Certaines voies étaient fermées à la circulation. Le parking du sous-sol des Finances était également interdit d’accès. La Commune présidentielle était digne, ce vendredi, d’un véritable camp militaire. Ce qui avait pour conséquence logique un embouteillage et un ralentissement de la circulation.
L’atmosphère s’est toutefois décrispée à la fin de cette session parlementaire.