Mamadou Koulibaly est le candidat de LIDER (Liberté et démocratie pour la République) à la présidentielle du 31 octobre 2020. L’ancien chef de l’Assemblée nationale ivoirienne, farouchement opposé à Alassane Ouattara est décidé à conquérir le pouvoir d’État. Monique Gbekia, la présidente de LIDER, est montée au créneau à quelques mois de la joute électorale.
Présidentielle 2020: Monique Gbekia « vend » Mamadou Koulibaly
« Je rêve d’un 14 décembre 2020 où je ferai une passation de charges avec Alassane Ouattara pour la première fois de notre histoire », déclarait Mamadou Koulibaly dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux le jeudi 2 janvier 2020. Le candidat de Liberté et démocratie pour la République s’est toujours présenté comme ayant le profil idéal pour gouverner la Côte d’Ivoire au soir du 31 octobre.
Monique Gbekia, la présidente de LIDER, ne dit pas autre chose. Dans une note dont copie nous est parvenue, elle critique la situation dans laquelle se trouve la Côte d’Ivoire sous la gouvernance d’Alassane Ouattara. « La société ivoirienne est aujourd’hui à un tel niveau de dégradation avancée que nos prières, quelles qu’elles soient, n’arrivent plus à nous apporter des solutions appropriées et adaptées », a déploré la patronne de LIDER.
Pour Monique Gbekia, « en attendant de redoubler d’efforts dans la prière, il est devenu absolument nécessaire, urgent, voire vital, de faire le choix du candidat qui présente un projet de réformes politique, économique, institutionnelle et structurelle ». Elle soutient que Mamadou Koulibaly, à la tête d’une « équipe de femmes et d’hommes qui mettent en pratique au quotidien dans leur vie, une foi inébranlable en l’avenir de notre nation », sera capable de faire avancer la Côte d’Ivoire.
Le professeur d’économie a séjourné récemment au Mali où il s’est exprimé sur le thème « Quelles infrastructures pour accélérer la croissance ? ». Lundi 24 février 2020, il s’est rendu à Libreville, au Gabon. Le transfuge du Front populaire ivoirien a présidé le jury de soutenance d’une thèse sur les déficits courants dans la zone Cemac et les risques de désagrégation de cette zone économique, a-t-on appris auprès de LIDER.