L’annonce de la démission du vice-président de la République, Daniel Kablan Duncan, a fait dire à certaines mauvaises langues que Kobenan Kouassi Adjoumani avait lui-aussi démissionné du RHDP (parti au pouvoir).
«On aurait pu nous accorder le temps de faire notre deuil avant de lancer contre nous de telles bassesses » (Adjoumani)
«Sachez que je reste solidement attaché au Président Alassane Ouattara et prêt à suivre les instructions qu’il lui plaira de nous donner. N’en déplaise aux esprits chagrins », a réagi le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, suite à l’annonce sur les réseaux, de son départ du parti fondé par le président Alassane Ouattara. Adjoumani considère l’annonce de sa démission comme « une abomination ».
Le RHDP traverse une situation des plus difficile depuis le mercredi 8 juillet 2020, suite au décès inattendu du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, candidat des houphouëtistes au scrutin présidentiel du 31 octobre prochain. Le parti est aussi confronté à une vague de démissions de certains de ses cadres, qui compromet réellement ses chances de conserver le fauteuil présidentiel au soir de la présidentielle.
C’est le cas du Vice-président Daniel Kablan Duncan, démissionnaire pour « convenances personnelles ». Selon certains, cette démission surprise du député de Grand-Bassam qui, à la vérité date de depuis le 27 février dernier, devrait être suivie par d’autres départs d’autres responsables du RHDP, transfuges du PDCI-RDA du président Henri Konan Bédié.
« J’ai lu avec surprise un post sur les médias sociaux annonçant mon départ du RHDP à la suite de la démission de M. Duncan », s’étonne Kobenan Kouassi Adjoumani qui fait savoir que son adhésion au RHDP, n’est liée non pas au soutien à un quelconque individu, mais par conviction à l’idéal houphouëtiste incarné, selon lui, par le président Ouattara.
«Je tiens à rappeler que mon engagement au RHDP ne s’inscrit pas dans le cadre d’un soutien à un individu, mais par conviction à l’idéal houphouétiste incarné par l’homme de vision qu’est le Président Alassane Ouattara », a clarifié M. Adjoumani. « Je suis ahuri par tant de méchancetés et d’indécence. On aurait pu nous accorder le temps de faire notre deuil avant de lancer contre nous de telles bassesses », a-t-il argué.