La COSEFCI (Coalition du secteur éducation/formation de Côte d’Ivoire) avait lancé un mot d’ordre de grève de 72 heures allant du mardi 28 au jeudi 30 janvier 2020. Si du côté du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, les responsables avancent que l’arrêt de travail n’a pas été observé par les enseignants, la coalition se réjouit plutôt de l’engagement de ses membres dans la grève. L’organisation se prépare même à activer son plan B;
La COSEFCI active son plan B contre Kandia
Comme annoncé, la Coalition du secteur éducation/formation de Côte d’Ivoire a observé un arrêt de travail du mardi 28 au jeudi 30 janvier 2020. Les enseignants issus de cette organisation ont été invités à se tenir loin des salles de classe pendant 72 heures. La COSEFCI exige la revalorisation de l’indemnité de logement des enseignants, la suppression des cours de mercredi, la concrétisation de l’accord obtenu sur le relèvement au double de toutes les primes liées aux examens scolaires ainsi que la rémunération de la surveillance et leur paiement diligent. Le mardi 14 janvier 2020, Kandia Camara a convoqué les responsables de ladite organisation autour de la table des discussions. Cependant, la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle n’a pu convaincre ses interlocuteurs qui ont tout simplement maintenu leur mot d’ordre de grève.
Suite à la grève de 72 heures, la COSEFCI a livré un communiqué dans lequel elle salue le courage et la détermination des enseignants à obtenir la revalorisation de leurs indemnités de logement « devenues totalement anachroniques ». Et ce, malgré « l’environnement de psychose généralisée créé et entretenu à dessein par le cabinet du ministère de l’Éducation nationale au travers des moyens de l’État, mais aussi de ses suppôts de tout acabit. Selon la note, l’arrêt de travail a été observé à 57,7 % sur le territoire national, à savoir 52 % dans l’enseignement primaire, 51 % au niveau de l’enseignement technique et professionnel et 70 % dans l’enseignement secondaire général.
Dans une publication sur la page Média 1er des enseignants de Côte d’Ivoire, on apprend que la COSEFCO se prépare à activer son plan B, qui n’est autre qu’une « grève illimitée ». La menace plane donc sur l’école ivoirienne.